Aujourd’hui, j’ai décidé de dédier ce billet à ma routine sportive Parce qu’avec ce confinement, j’enchaine comme jamais. Je suis inarrêtable, une machine de guerre.
Une bonne journée de sport, ça commence par un réveil matinal : 7h sur le pont et pas de jour off - pour quoi faire ? Après le petit déj avalé en 10 minutes max - faut pas trainer, j’ai un programme à suivre - je démarre ma routine : les petites bêtises, aller dans la cuisine, empoigner les croquettes du chat, choper une cuillère, taper sur le frigo (« 1, 2, 3 soleil ») prendre un yoghourt, le ramener dans le salon avec la cuillère et repartir vers la cuisine. Toujours dans cet ordre… ou dans un autre. Ben oui, ce qui compte, c’est l’effet de surprise sur papa et maman. Je pourrais arrêter, mais je le fais aussi un peu pour eux, ça leur permet de s'activer et de rester attentif. Je les occupe, sinon, ils s'ennuieraient probablement. Et ils ont l'air plutôt satisfaits et ils me remercient par des "NON, Margot" ou des "Arrête Margot". J'adore ça !
On joue ensuite à cache-cache avec Larsen et chacun son rôle : lui se positionne en hauteur tel un sphinx ou planqué sous un lit et moi je le cherche. Je le trouve toujours, il est trop sympa Larsen, et une fois que je l’ai trouvé, je le poursuis jusqu’à sa prochaine planque. Ça peut durer un peu jusqu’à la session sportive de maman. Je l’accompagne et je lui prodigue quelques conseils pour améliorer sa posture.
Après ça, généralement, je me pose quelques minutes... Nan, je plaisante, je pars chercher mes chaussures pour sortir et si ça ne va pas assez vite, je tape à la porte d’entrée pour sortir. Faudrait pas oublier la balade matinale. Une fois remonté, j’ai quand même besoin de reprendre des forces : repas, sieste, on fait au plus vite pour que je puisse bien en profiter dans l’après-midi. Et après la sieste, on repart fort, on tape dedans direct.
L’après-midi, c’est la balade en bas de la résidence. Là, toute seule, je fais des belles longueurs et quand la porte de sortie de la résidence se rapproche, je me mets à courir, courir, je voudrais bien sortir et découvrir le monde, mais à chaque fois que je me rapproche, je me fais soulever et ramener 10 mètres en arrière. Exténuant et terriblement frustrant comme méthode de coaching, mais je me dis que c’est bien, ça m’incite à progresser. Bientôt, papa, maman, vous pourrez plus me rattraper. Pendant qu'ils font un pas, j'en fais certes trois ou quatre, mais l'avantage, c'est que ça me permet de progresser trois ou quatre fois plus vite tout en étant particulièrement mobile.
Cependant, bien consciente de mes lacunes, je me suis mise à la corde à sauter pour travailler le cardio et la coordination des mouvements. Ça me permet d'améliorer ma vitesse de course et, conjugué à mon travail quotidien sur les galets pour exercer mes muscles stabilisateurs profonds et optimiser mon équilibre, la progression est déjà spectaculaire.

Une fois rentrée, je range mes chaussures, généralement assez satisfaite et je comptabilise le nombre de pas que j'ai parcouru - j'en suis à pas loin de 6000 par jour quand même. Confiné, ce n'est pas rien.